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 If things were easy, they'd be boring [PV Laë ♥]

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Laëtitia Moonrise
Mediums cosmos.
Laëtitia Moonrise
les crédits : Bazzart
message : 4599
date d'inscription : 22/07/2013

If things were easy, they'd be boring [PV Laë ♥] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: If things were easy, they'd be boring [PV Laë ♥]   If things were easy, they'd be boring [PV Laë ♥] - Page 2 Icon_minitimeMer 14 Oct - 3:26

If things were easy, they'd be boring
Kol & Laë

Un bracelet, une boucle d’oreille ou même une serviette en papier. Dans certaines circonstances, Laëtitia savait que depuis quelques temps, elle avait pris une mauvaise habitude. Elle ne voyait plus des objets, mais des personnes, des souvenirs. Bien sûr que le bracelet avec l’arbre de vie représentait Mickaël. Mais avec le temps, bien que Kol ne montrait aucune jalousie concernant son ami d’enfance, elle se sentait mal. Elle n’avait jamais eu de sentiments amoureux pour Mickaël, il était comme son frère, son meilleur ami d’une vie passée. Qu’arriverait-il si un jour il refaisait son apparition ? Evidemment, cela ne pouvait arriver, Mickaël ne voulait pas la voir, comme ça, c’était tombé et il l’avait laissé livrer à elle-même. Ces objets étaient devenues sont identités, comme des items. Bien sûr, l’originel n’était pas responsable, mais c’est comme si l’absence de ce bien était comme si on lui avait arraché une partie d’elle. Maintenant, elle avait d’autres bouts d’elle-même, le manoir en était rempli. Ses vêtements, une paire de boucles d’oreilles, un foulard. Plusieurs objets qui se rattachaient à une seule et même personne : Kol. Alors pourquoi ressortir une vieille rancune, surtout maintenant ? Elle avait oublié comment le sujet avait pu déraper sur ce bracelet qui avant, prenait place là où se trouvait celui offert par Kol, montrant son appartenance au Night World. Lui aussi avait une histoire, une histoire tristement récente lorsqu’elle l’avait jeté par la fenêtre. Maintenant c’était elle qui se sentait coupable, bien qu’il ait retrouvé sa place auprès d’elle. La réponse de Kol lui fit immédiatement baissé le regard, elle se sentait mal à l’aise. Elle hésitait à répondre, mais si elle répondait, il se mettrait en colère. Laëtitia lui avait tenu tête, voilà la seule raison qui avait fait, sur le moment, qu’il ait voulu jouer avec elle. Ce n’était que son caractère. Pour s’empêcher de répondre quelque chose qui l’agacerait, elle retira son bracelet et se mit à le faire tourner nerveusement entre ses doigts. « C’est vrai… Mais… » C’est ta présence à mes côtés qui me rends exceptionnel. C’est parce que tu existes que j’ai une raison d’exister et de me battre. « Non, rien, tu as raison… » Murmura-t-elle, préférant garder ce genre de paroles, elles aussi, pour elle.

Alors que les stratagèmes étaient lancés pour dissimuler une puce GPS, elle ne put s’empêcher de glousser au faux reproche de Kol dans les paroles de Laëtitia. « Tu m’offres déjà ta présence aujourd’hui. » lança-t-elle habilement, mine de rien. « Tu m’offres un toit, je n’ai pas vraiment à me plaindre et puis… » Nous ne sommes pas en couple ? « Tu n’as pas de raison particulière de m’offrir quoi que ce soit de toute façon. » Cela faisait mal de se le reconnaître à soi-même, mais c’était vrai. Kol ne lui devait strictement rien. Il pouvait même rentrer de sa journée et décider qu’elle devrait faire ses valises et partir. Mais elle savait aussi qu’elle ne devait pas mentionner ce genre de choses devant lui. La médium l’observa sans un bruit, avant d’ouvrir la bouche, comme si c’était à l’intention de Kol, bien qu’elle se parlait pratiquement à elle-même. « Un présent est bien plus précieux quand il est rare et inattendu que quotidien. » Finalement, la jolie blonde faisait bien de voir la vie de ce côté-là, parce que Kol n’était pas très démonstratif tout le temps avec elle. Cependant, l’étudiante en sociologie était sincère. Bien sûr qu’elle aimerait pouvoir plus librement profiter de moments avec l’originel. Mais avoir déjà toute une journée avec lui suffisait à son bonheur.

Quant à la fête, c’était de nouveau un sujet épineux. Plutôt que de continuer à faire bouillir Kol de l’intérieur, elle tenta de désamorcer la bombe. « Alors finalement, tu ne me prives pas de fêtes à vie, tu es sûr de toi ? » questionna-t-elle amusée, pour bien montrer qu’elle plaisantait. Klaus lui faisait peur, oui, la petite médium en avait peur. Il était dur de le reconnaitre pour elle qui n’avait pratiquement peur de rien. Mais tout ce qui pouvait l’éloigner de Kol lui posait souci. Or, si l’hybride originel découvrait que le seul moyen de se débarrasser de la petite blonde était de la tuer, pourquoi se priverait-il ? Laëtitia s’enfonçait dans son siège. Si elle était Klaus, la seconde fois qu’ils se croiseraient, il la tuerait sans se poser de questions. N’était-ce pas ce qu’il faisait avec les petits amis de Rebekah ? D’ailleurs, quant à cette dernière, sûrement que lorsqu’elle saurait pour la médium et Kol, l’once d’amitié disparaitrait d’elle-même. Décidemment, il faudrait que Laëtitia grave dans un coin de sa tête qu’écouter Kol, parfois, ce ne serait pas une mauvaise idée. Sans compter qu’elle risquait aussi de poser problème à celui qu’elle aime. Elle agissait trop égoïstement, finalement, quand elle prenait des choix autres que ceux de l’originel. Alors qu’elle mettait en évidence que depuis qu’elle était à Sheverport, elle devenait de plus en plus naïve, Kol ne se décida pourtant pas à lui ouvrir les yeux. Faisant comme si ça n’avait pas d’importance. S’il ne conduisait pas, elle aurait dû se retenir de ne pas le pincer, parce que l’envie était grande. « Mon roi, ne serait-ce pas prudent que je prenne plus conscience des dangers qui guettent ? Peut-être serait-ce plus efficace pour que je reste à ma place, vous offrant ainsi juste de la prestance et une sage attitude ? » Si elle ne savait pas à quel point cela l’irriterait, elle aurait tenté de demander de passer quelques jours dans un hôtel, pour qu’elle se rende compte de nouveau ce que cela faisait de vivre sans protection. Elle devenait un chaton avec son petit nœud rouge autour du cou, attendant que son maître lui brosse les poils. Si Kol devait s’absenter, serait-elle vraiment capable de se défendre seule ? … En avait-t-elle été vraiment capable un jour, après tout ? Combien de fois avait-il dû la sortir des griffes de personnes qui ne l’auraient pas laissé en un seul morceau ?... Non, c’est vrai, il ne fallait pas oublier que malgré tout, elle avait vraiment un instinct de survie de lemmings.

Coincée à l’étape petit déjeuner, Kol s’amusait à jouer avec ses émotions et ses envies. Il ne faisait que la frustrer dès le matin et elle se sentait même honteuse de ne pas avoir une once d’innocence aussi tôt dans la journée. De la même façon que l’on arracherait un bonbon à une enfant, elle eut soudain une mine triste quand il sous-entendait qu’il arrêterait toute réflexion de ce genre. Bien que quelque part, c’était frustrant, c’était aussi plaisant de savoir qu’elle lui plaisait ou qu’il pouvait y penser. Même si, évidemment, ils n’allaient pas débarrasser la table d’un geste de la main pour s’y coucher. Encore heureux… Quoi que rien pour voir la tête des anglais, cela vaudrait le coup d’œil, juste le temps de la supercherie. « Je sais les garder… » Murmura-t-elle, tout en découpant entre son pouce et son index un morceau de pain aux raisins qu’elle mit en bouche. Pour prouver ses dires, elle affichait la mine la plus innocente qui soit. « Néanmoins » lança-t-elle avec un regard brillant « A partir du moment que tu tournes tes propos de façon à ce que je comprenne quelque chose de … déplacé en public, ça te regarde aussi. » conclut-elle fière, retenant un gloussement. Alors que la discussion déviait sur son adoption, Laëtitia se fit plus pensive et ses idées plus noires. Elle se pinça les lèvres et osa dire à voix haute ce qu’elle pensait, même si certains propos risquaient encore d’irriter Kol. « Sans me mésestimer… » Elle s’arrêta un instant, se disant que ce mot était plus dur à prononcer que ce qu’elle pensait. « On est bien d’accord que les médiums ne sont acceptés dans le Night World parce qu’ils ont vaguement une aisance magique qui fait qu’ils sont considérés comme surnaturels ? Donc, en somme, quasiment tout le monde se moque de notre existence. Aussi bien du côté surnaturel que… humains. Partons du principe, qui a mon avis est juste, que je ne fais pas parti de la catégorie de ceux qui peuvent devenir des sorciers. Je ne vois pas du tout l’intérêt de sauver une enfant inutile…. Pas inutile, je retire. » Tenta-t-elle pour éviter qu’il s’énerve sur la façon dont elle parlait d’elle-même. « J’ai du mal à comprendre pourquoi on sauverait une enfant avec des dons si c’est pour le lui cacher… Après tout on s’en moque… » Lança-t-elle comme si cela l’agaçait de ne pas comprendre le début de son histoire et parce qu’elle n’avait pas du tout envie de prendre la tête de Kol avec ça.

L’originel s’amusait encore avec ses sous-entendus déplacés, lançant un mot en allemand qu’elle ne pouvait comprendre contrairement aux étrangers. Alors qu’elle frôlait le rouge écarlate, Kol la faisait s’enfoncer un peu plus dans son siège quand il lui émit la possibilité de vraiment lui mettre une fessée en public. Laëtitia se retint de répondre, sachant très bien qu’une provocation supplémentaire pourrait inviter Kol à tenter l’expérience pour de vrai. Bien qu’il arrêta son jeu et l’invita à quitter le lieu du petit déjeuner. Finalement, peut-être que Kol n’avait tué personne ce matin… A moins que la serveuse était aussi hypnotisée, mais ça, la médium ne pouvait pas en être certaine. Se relevant et ramenant son siège convenablement devant la table, elle passa près de Kol et garda ses pensées pour elle alors que l’originel lui avait pris la main. Peu importe les présents qu’il pourrait lui offrir, celui-ci avait bien plus de valeurs à ses yeux. De curiosité maladive, elle tenta quand même de jeter un coup d’œil en direction des cuisines alors qu’ils franchissaient la porte.

Les personnes qu’ils croisaient sur leur chemin semblaient lasses et fatigués. C’était cela la vie des humains ordinaires, la vie qu’elle n’avait jamais réellement connue, mais qui ne lui manquait pas en voyant leurs têtes. De toute façon, les humains et elle, ça n’avait jamais fonctionné. Les paroles de Kol lui arrachèrent une vague moue, alors que finalement elle se mit à rire doucement et discrètement. La vie des humains, de ce point de vue, semblait bien triste. Alors qu’ils tournaient dans une rue qui paraissait plus vide, il l’invita à se trouver un travail. Laëtitia n’avait pas vraiment de le laisser finir son invitation et elle lui coupa le chemin, se mettant sur la pointe de pieds, elle lui déposa un baiser sur les lèvres. Elle ne souhaitait pas qu’il lui fasse une liste de métier. « Je suis étudiante et je travaille déjà à distance mes cours, parce qu’à chaque fois que je dois rendre un devoir de groupes, ça se passe mal si c’est un élève et non une élève qui finit en équipe avec moi. Alors je fais quoi ? Serveuse dans un bar de nuit ? Je garde des enfants ?... Je fais mannequin pour sous-vêtements ? » Questionna-t-elle avec une tête d’ange. « Je n’ai pas forcément envie d’une vie comme la leur non plus… » Acheva-t-elle en baissant le ton de la voix. Le quartier historique était en dehors du temps et elle détacha son regard de l’originel tout en faisant attention à l’architecture. C’était vraiment étrange… Elle n’avait plus l’impression d’être à Sheverport, plus vraiment. Finalement, elle n’avait jamais pris le temps de s’arrêter par ici alors que cela faisait des mois qu’elle habitait dans cette ville.







Emi Burton
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Invité

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MessageSujet: Re: If things were easy, they'd be boring [PV Laë ♥]   If things were easy, they'd be boring [PV Laë ♥] - Page 2 Icon_minitimeMer 4 Nov - 23:56


It's you, only you


I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it's hard, it’s sad inside and life is out.
Laëtitia & Kol


L’originel aimait avoir le dernier mot, encore plus quand cela concernait un sujet tel que celui-ci. La médium avait la fâcheuse tendance à posséder des pensées négatives. Elle ne se sous-estimait pas seulement, mais pouvait aussi s’emparer de conclusions peu habituelles. Ainsi, elle avait une nouvelle fois prouvé ce matin qu’elle pensait  devoir quitter le manoir alors qu’il n’avait encore prononcé le moindre mot. L’originel et la médium étaient bien différents sur ce point. Ou peut-être qu’il s’agissait là du fait qu’il avait plus d’un millénaire. Le temps qui défile pousse à réfléchir et à connaître l’ennui. Hors quand on trouve quelque chose, ou quelqu’un, qui pourrait être qualifié d’intéressant, rien ni personne n’y change quelque chose. Et Laëtitia était bien plus que ça. En temps normal, Kol se lassait lui-même de ceux qu’il gardait près de lui. Peu de vampires pouvaient prétendre avoir été à ses côtés pendant un certain nombre d’années. Encore moins une mortelle. Mais quoiqu’il arrive, la médium ne s’éloignerait pas de lui. Sauf si c’était là son souhait à lui. La jeune femme semblait vouloir dire quelque chose et se réviser à la dernière minute. Sans doute n’ignorait-elle pas qu’il n’apprécierait pas ses paroles.

Évidemment, si Laëtitia connaissait les raisons qui le poussaient à passer une journée avec elle, il est certain qu’elle n’apprécie pas autant cette sortie. Ce même si Kol tenait réellement à passer du temps avec elle. Les paroles de la médium n’ont pas besoin de suite. L’originel en comprend le sens et peut facilement deviner la suite qu’elles auraient dû prendre. Pourtant, il ne dit rien. Le vampire ne trouvait pas nécessaire de se répéter à ce sujet. Elle était la seule à pouvoir prétendre habiter avec lui, à survivre à ses sauts d’humeur quels qu’ils soient. C’est une nouvelle fois le fait de ne pas avoir précisé leur relation qui pousse la jeune femme à penser ainsi. En revenant ensuite au sujet de la fête, l’originel ne pu que s’amuser de la réponse de Laëtitia. « Même si je t’en prive, tu trouveras un moyen de t’y rendre. » Si bien que le seul moyen de réellement l’en priver serait de mettre des barreaux devant sa fenêtre. Il faut dire qu’esthétiquement parlant ça n’irait pas avec la structure du manoir. Où il devrait engager des gardes du corps, bien que plutôt ordonner à de misérables victimes de surveiller la médium. Oui, c’était une possibilité. Il réside cependant un doute quant à l’avis de Laëtitia à ce sujet. Elle n’apprécierait certainement pas. En fin de compte, ce sera quand même toujours mieux que de se retrouver enfermée au grenier, non ? Niveau sécurité, elle y serait d’ailleurs bien en sureté. Enfermer un oiseau et il cesse cependant de chanter. De plus, le Mikaelson pouvait ressentir l’envie de la protéger envers et contre tous, ce n’était pas faisable. « Préfèreriez-vous me voir décapiter ceux ne respectant pas mes règles, ce dans le bon escient de connaître le nombre d’ennemis que je possède, très chère ? » S’il rentrait dans son jeu, c’était en gardant à l’esprit que quoiqu’il arrive, elle n’ait pas à savoir ce qui ce passe en dehors des murs du manoir. Elle ne pouvait pas non plus s’aventurer dans la cave de ce dernier et ce pour la même raison. La jeune femme avait beau être curieuse et sans doute qu’elle pourrait comprendre certaines choses qu’il ne se plaisait pas de partager avec grand monde. Il y a cependant bien un proverbe qui dit qu’au moins on en sait, au mieux on se porte. L’alliance qu’il comptait ainsi obtenir, que ce soit avec des sorcières et des loups dans un but ou un autre ne serait jamais dévoilé à la médium.  C’était avant tout un choix égoïste de la part de Kol qui préférait s’assurer qu’elle ne risque strictement rien de la sorte. D’une autre part, il y avait une facette plus stratégique à cette décision.

Le petit-déjeuner se trouvait être le moment propice pour commencer quelques discussion sans doute peu convenante au lieu et au moment présent. Les réactions de Laëtitia suffisaient amplement à l’amuser. D’avantage même qu’il n’hésitait pas à en rajouter une couche. Bien sûr, elle avait du répondant et ne se laisserait pas facilement berner par quelconque air innocent que prendrait l’originel. Néanmoins toujours de bonne humeur, il remarqua la réplique de Laëtitia d’un simple sourire. Il y avait tout intérêt à ce qu’il soit également concerné. Mais le sujet dériva rapidement vers le passé de la jeune femme et de sa mère adoptive. Il acquisa à sa première question, écoutant attentivement ce qu’elle vint dire par la suite. Il n’était pas d’accord sur le point de vue où tout le monde se moquait des médiums, lui qui respectait les sorcières appréciait également les dons de ceux qui se voulaient plus vulnérables qu’elles. Et quand il failli protester quant à sa soi-disant inutilité, elle retira d’elle-même ses paroles. Kol la laissa terminer avant de lui répondre. « Les médiums ne contrôlent pas grand-chose, bien qu’avec le temps tout peut s’acquérir. Tant soit-il qu’Angèle connaissait ta nature, elle a peut-être préféré te le dissimuler en craignant elle-même le monde surnaturel à ton égard. Après tout, les médiums restent rare et peu de gens peuvent prétendre savoir ce qu’ils peuvent ou ne peuvent pas faire. » Ils étaient tous deux bien loin du compte. Si Kol verrait cette satanée photo, il y reconnaîtrait facilement le frère Salvatore qu’il appréciait le moins. En attendant, les choses restaient telles quelles.

Le Mikaelson ne s’inquiet pas du fait que la médium, de par sa curiosité, chercha à lancer un regard vers les cuisines. Une porte séparait ces dernières de la salle et il savait que la serveuse l’aurait refermé sans se poser de questions. Bien que sous hypnose elle n’était pas censée se poser des questions, le fait que quelques corps ne trainent dans la cuisine pourrait finalement causer problème. Alors qu’il venait de faire une remarquer sur la nature humaine et que les quelques retardataires semblaient se presser pour arriver à l’heure, il prit son portable et envoya un message à un message non-répertorié. L’avantage des originels et de leurs capacités à contraindre n’importe quel autre vampire à se plier à leurs souhaits. Laëtitia en profita pour passer devant lui, l’obligeant à s’arrêter. Et alors qu’elle lui déposa un baiser sur les lèvres, le vampire posa ses mains sur ses hanches. Ce n’avait sans doute pas été la meilleure idée de s’envoyer des piques remplies de sous-entendues dès le matin. S’il avait été à deux doigts de la couper en entendant ses premiers mots, après tout, ce n’est pas de sa faute qu’elle finisse tout le temps avec des étudiants et non des étudiantes en travail d’équipe, il laissa un grognement s’échapper en l’entendant faire une petite liste des métiers qu’elle pourrait pratiquer. Son aire faussement innocent, comme si elle ignorait qu’elle le provoquait ne fusse qu’un peu de la sorte, ne vint pas le berner. Et alors qu’elle fit l’erreur de détourner le regard pour prêter plus attention aux bâtisses les entourant, l’originel l’attira contre lui et vint lui mordiller le cou en signe de réprimande. On peut dire qu’il était possessif et encore exprimer cela très légèrement. Il suffisait qu’un homme pose le regard sur la médium pour lui donner des envies meurtrières. Envies qui souvent précédaient une réelle mise à mort. Remontant le long de son cou pour en arriver à ses lèvres, Kol embrasse Laëtitia en se souciant soudainement peu des humains l’entourant. Ils ne représentaient en eux aucune menace et il doute qu’un vampire ne traine à cette heure, et par le plus grand des hasards, dans la même rue que lui. Mettre sa paranoïa de côté n’était pas forcément chose aisé à faire. Il commençait d’ailleurs à regretter le manoir et le confinement que ce dernier pouvait représenter. Mettant fin au baiser, Kol observa un court l’instant la médium. « Tu n’auras jamais une vie comme la leur. Ils sont insignifiants, tu ne l’es pas. » Et comme de telles déclarations lui semblaient aussi étranges que rare de sa part, il s’écarta de la médium pour reprendre son chemin. Gardant cependant son bras autour de sa taille, n’appréciant pas les regards des quelques passants. Il avait été enfermé au fond d’une boîte quand la plupart de ces bâtiments furent érigés.  Bien qu’il se souvienne encore, un peu plus tard au 19ème siècle, avoir chassé en compagnie de Klaus de pauvres humains qui s’étaient réfugiés au grenier.

Arrivant dans une rue où se trouvaient quelques magasins, déjà ouverts pour la grande majorité, le vampire remarqua à peine un sorcier qui ne lui était pas forcément inconnu. Un de ceux qui croiraient qu’il s’est trouvé une énième demoiselle à se mettre sous la dent, et qui de toute façon ne se permettrait pas d’en penser quoique ce soit d’autre. Les boutiques n’étaient pas très grandes, quelques robes et costumes exposés dans des vitrines anciennes, donnant l’air d’une autre époque et ce malgré les véhicule moderne circulant en faible nombre dans la rue. Kol laissa à Laëtitia le choix des boutiques, c’était avant tout à elle que ça devait plaire et il la suivrait de toute façon.
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Laëtitia Moonrise
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Laëtitia Moonrise
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MessageSujet: Re: If things were easy, they'd be boring [PV Laë ♥]   If things were easy, they'd be boring [PV Laë ♥] - Page 2 Icon_minitimeVen 6 Nov - 0:04

If things were easy, they'd be boring
Kol & Laë

Il s’agissait toujours de ça finalement. Qui finirait par avoir le dernier mot. Laëtitia étant assez mauvaise perdante, elle aurait tendance à dire que Kol gagnait seulement parce qu’il était avantagé par les années, sa force et qu’il savait la faire taire quand il montrait les crocs. Néanmoins, il avait raison, elle avait tendance à trop se voir comme insignifiante ces derniers temps. Il faut dire que la médium avait pu voir pas mal de jeunes femmes dans les bras de l’originel, elle se fanait toutes au bout d’une nuit. Tant mieux, mais en même temps, elle essayait de garder en mémoire qu’un jour, il en serait sûrement de même pour elle. Laëtitia s’est tellement convaincu de ce fait qu’elle n’arrive pas à être plus rationnelle. Pour elle, Kol est parfait et personne ne peut se vanter d’être à ses côtés. Oui, bons nombres de personnes lui diraient qu’elle est folle, mais ce sont ces mêmes personnes qu’elle ne peut pas voir en général. Quel mortel serait capable de comprendre ? Ils ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. A croire que seule elle comprenait que l’on ne pouvait pas juger tout le monde sur les mêmes critères. Oui, Kol tuait et prenait du plaisir à ça, mais il n’était pas humain. Peu importe, ses sentiments étaient sans faille et elle trouverait toujours un moyen de prouver qu’il était la perfection, alors qu’elle n’était qu’une décoration dans le manoir. Une sorte de petite trophée en plus dans la collection de l’originel.

Un grand sourire joueur sur le bord des lèvres, les yeux couleurs azurs se posèrent sur le vampire, brillant d’un certain éclat. « Ce n’est peut-être pas moi qui vient aux fêtes, mais elles qui viennent à moi… Peut-être suis-je innocente et qu’une force invisible me pousse à faire des bétises sans le vouloir… En fait, je suis l’innocence incarnée, non ? » Gloussa-t-elle. Ce n’était pas vraiment de la provocation, mais plus un jeu, elle voulait toujours le faire sourire et dédramatiser ce qui s’était passé. « Je ferai attention… Je te le promets. » Son regard se posa sur la main de l’originel avec un sourire en coin. « Je te ferai bien un baiser sur la main pour apporter plus de poids à ma promesse, mais elle tient le volant, ça risque d’être embêtant… Je ne suis pas sûr non plus que tu apprécies un accident à cause de moi, je n’ai pas très envie que tu fasses une liste de punitions que tu pourrais m’infliger. » Toujours ironique avec un brin de provocation gentille. Finalement, elle était d’humeur joueuse. Alors que de façon presque légitime, elle demandait à Kol de lui faire part des dangers qui se posaient sur son chemin, sa réponse lui fit se pincer les lèvres et s’enfoncer un peu plus dans son siège. Se mordillant la lèvre, elle cherchait à formuler ses mots pour garder le langage sur lequel elle jouait. « La question me taraude mon Roi… Selon ma demande, ma réponse devrait vous être positive, mais je crains que vous n’y trouviez un malin plaisir à me faire assister à une scène particulièrement choquante afin d’être assuré que je ne poserais plus de questions sur le sujet… J’ai l’audace de penser, mon sire, que vous souhaiteriez que je décline l’offre. Je m’en vais accomplir vos désirs en restant ignorante sur le sujet. » Marquant un temps de pause, son cœur battait fort contre sa poitrine. Elle se souvenait très bien, à l’instant, des atrocités auxquelles elle avait dû faire face quand elle n’habitait pas sous le même toit que Kol. Maintenant, elle ne les voyait que dans des rêves prémonitoires qui faisaient qu’elle grattait à la porte de l’originel la nuit. « Je pense que j’ai peur du danger seulement quand j’y pense et non pas quand j’y fais face… Mais je n’ai pas envie de paraitre faible à tes yeux, ou même pour moi-même. » Gloussa-t-elle bien qu’elle était sérieuse.

A table, le sujet quant à son adoption devenait de plus en plus sérieux au point de troubler la jolie blonde qui avait les lèvres pincées. Non, elle ne croyait pas aux contes de fées. Finalement, quelque part, elle reprochait à sa mère d’être morte même si ce n’était pas de sa faute. Laëtitia était devenue d’autant plus froide et distante avec le monde qui l’entourait. Non, elle ne voulait plus personne à ses côtés, plus personne à qui tenir. Puis, rencontrer Kol lui avait permis de retrouver un équilibre et surtout une joie de vivre qu’elle ne connaissait plus, il fallait l’avouer. Son sourire avant lui était vide de sens. Elle n’avait qu’une mission, retrouver ce Damon Salvatore. « Si médium signifie avoir des prémonitions toutes plus terrifiantes les unes que les autres, j’avoue que je m’en serai bien passée… Au moins dans la vraie vie, je peux agir, mais dans ces rêves, tout est calculé, on ne fait que subir… Ressentir et parfois, ne même pas comprendre ce qu’ils signifient quand on a de la chance… A la soirée des sorcières, j’ai touché cette femme qui a enlevé Hayley… J’ai eus des flashs, j’ai su que Hope allait venir au monde et que Hayley allait se faire sacrifier… Même quand je suis au courant de quelque chose, ça ne sert à rien, parce que ça s’est passé. Je suis tombée inconsciente et à mon réveil j’avais oublié le rêve… Jusqu’à… Bref, j’ai été utile que pour dire que Hayley était à l’église. Si j’avais été Angèle, j’aurai au moins eu l’intelligence de prendre un enfant sorcier, quitte à vouloir un enfant spécial. » Elle haussa les épaules, comme pour dire que c’était sans importance. Mais alors qu’à une époque elle ne se souciait pas une seule seconde d’être utile ou non, elle s’en souciait maintenant. Depuis qu’elle était sous le toit de Kol, comment faire pour l’aider ? Ce n’était pas en le suppliant de venir la consoler après un mauvais rêve qu’elle allait lui être utile.

Une fois libérée des croissants et respirant l’air du dehors, Kol la provoqua en lui signifiant qu’elle pouvait très bien chercher un travail. Alors que ses lèvres s’étaient posées sur les siennes, elle ne put s’empêcher de fermer les yeux en sentant les mains de l’originel se poser sur elle. Cela ne l’empêcha pas pour autant de le provoquer. S’il le souhaitait, elle se montrerait très imaginative pour trouver un travail. En plus, bien que ce soit vrai qu’elle mettait assez ses études de côté, elle était quand même étudiante en sociologie. En entendant son grognement, elle se disait qu’elle venait de marquer un point à son tour. Pour une fois qu’elle le battait sur son propre terrain de provocation. Même si elle se doutait bien qu’il se retenait seulement de répliquer quelque chose qui risquait à son tour de ne pas lui plaire. Elle souriait intérieurement, maintenant son visage innocent avant de vraiment porter son attention sur les bâtiments d’époque qui avaient été bien épargnés par le temps. Seulement Laëtitia oubliait une règle importante avec Kol, il valait mieux éviter de porter son attention ailleurs juste après l’avoir provoqué. Elle émit un faible gémissement de surprise quand il l’attira contre lui pour poser ses dents contre la peau de son cou. Malgré le fait que sur le coup de la surprise, elle était crispée, elle ne lui refuserait pas de la mordre. La jolie blonde se contenta de glisser sa main dans les cheveux du vampire. Un frisson la parcouru alors qu’il se contentait de remonter jusqu’à ses lèvres pour lui donner lui-même un baiser. Son autre main se posa machinalement sur son épaule alors qu’elle lui rendait son baiser de façon douce. Ses yeux bleus se perdirent dans son regard ténébreux alors que son cœur sembla sauter un battement avec les mots de Kol. Il avait réussi à trouver le moyen de rendre Laëtitia silencieuse, bien qu’elle se contentait de sourire. Mais sachant que ce n’était pas vraiment le genre de l’originel de s’épancher sur ce genre de choses, elle le laissa filer entre ses doigts, finalement plus amusée que vexée. Le moment magique où ils étaient vraiment proches était fini, n’est-ce pas ? Du moins, c’est ce qu’elle avait pensé, qu’il aurait besoin de distance et sûrement de mettre ses mains dans ses poches. Finalement, il la prit malgré tout par la taille, ce qui la fit rougir légèrement. Au risque de l’énerver, elle garda pour elle le fait que lorsqu’elle se promenait en ville, rien n’indiquait qu’elle était à lui. Peut-être qu’elle se trompait, mais s’il avait cette déclaration au manoir, il l’aurait sûrement laissée seule ou … ça aurait fini dans sa chambre. A cette pensée impure, elle plissa son regard, se disant qu’elle était déplacée même en pensée. Alors s’il maintenait le contact, ne serait-ce pas pour spécifier à ceux qui les croisaient qu’il ne fallait pas approcher la jeune femme blonde à côté de lui ? Pourvu qu’il n’y ait pas de plaisantin pour venir poser son bras sur elle… Parce que la blague allait tourner tour avec Kol. Même si ça tournait court avec n’importe quel homme quand un autre se permettait de toucher délibérément leur " petite amie ".

Devant certaines vitrines, son regard se perdait dans les robes mises en évidence, mais son esprit divaguait plus ou moins sur le fait qu’elle passait la journée avec Kol. Finalement, elle trouva une boutique qui attira véritablement son attention. Laëtitia posa une main sur celle de l’originel qui était à sa taille. Elle tourna sur elle-même pour lui faire volte-face avec un sourire avant de lâcher sa main et de s’engouffrer dans le magasin. La médium se disait qu’il ne voudrait sans doute pas rentrer dans une boutique en lui tenant la main, d’où le fait qu’elle prenait les devants. « Bonjour.. » glissa-t-elle à la vendeuse alors que finalement, elle avait le teint légèrement rougi en continuant de penser aux mots de Kol. Parcourant les robes, elle s’arrêta curieusement d’abord devant une étagère avec plusieurs éventails. Elle se saisi de l’un d’eux de façon gracieuse et s’approcha de l’originel, parlant à voix basse, n’aimant pas trop savoir que la vendeuse pouvait entendre ce qu’elle disait autrement. « J’ai oublié comment on parlait avec un éventail, mais je crois que ce geste… » Laëtitia ouvrit l’éventail en grand et fit une légère révérence. « … signifie que la demoiselle ne consent pas à ce que l’homme vienne lui rendre visite dans sa chambre. Alors que celui-ci… » Refermant l’éventail, elle le posa directement sur son cœur, lançant un simple regard à la fois doux et contemplatif sur Kol, un simple regard amoureux. « … signifiait que la demoiselle attendait le damoiseau dans sa chambre la nuit venue… Je ne me trompe pas ? » Demanda-t-elle d’une voix douce, toujours dans un murmure. Elle s’éloigna alors d’un pas feutré, s’approchant d’une robe bleue avec des motifs floraux, plusieurs petits nœuds l’agrémentaient. « Je peux l’essayer, s’il vous plaît ? » Demanda-t-elle à la vendeuse en parlant normalement. La vendeuse l’aida alors à amener la robe en cabine avant que Laëtitia ne parte à son tour dans la cabine pour tenter de l’enfiler elle-même. La vendeuse lui indiquant qu’elle n’aurait qu’à lui faire signe pour l’aider avec le corsage.








Emi Burton


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MessageSujet: Re: If things were easy, they'd be boring [PV Laë ♥]   If things were easy, they'd be boring [PV Laë ♥] - Page 2 Icon_minitimeLun 21 Déc - 16:58


It's you, only you


I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it's hard, it’s sad inside and life is out.
Laëtitia & Kol


L’originel se rendit vite compte qu’il n’avait plus prit une telle initiative depuis bien longtemps. Et alors même qu’il souhaite passer une journée avec la médium, les raisons supplémentaires l’ayant poussé à cette décision ne le quittaient pas. Il faut du temps pour élaborer une bonne stratégie, pour ne pas commettre d’erreur qui en temps normal pourraient le mener dans un cercueil. C’est bien beau d’avoir un tel projet, mais l’adversaire est de taille. Encore s’agirait-il de simples loups, vampires ou sorciers que le Mikaelson n’en aurait rien à faire. Mais c’était Klaus, l’ennemi à abattre. Marcel aussi, bien évidemment, mais lui n’était qu’un pion facilement maîtrisé s’il jouait bien ses cartes. Et au cas contraire, le vider de son sang par le biais de ses entrailles ne sonnait pas comme une mauvaise idée.

Il laissa un ricanement l’échapper aux paroles de Laëtitia, bien qu’amusé par ses dires il n’en oubliait pas moins ce qui arrivait à chaque fois qu’elle allait à une fête. « Si c’est le cas, peut-être devrais-je demander à l’une de mes sorcières de mettre une barrière invisible elle aussi autour du manoir ? De façon à ce que tu ne sois plus poussée à faire des bêtises ? » Lui dit-il, répondant du tac au tac car même si la mortelle voulait dédramatiser les évènements précédents, il n’en reste pas moins qu’elle s’était mise en danger inutilement. Pas sûr que sa promesse soit retenue, ce qu’il voulait lui, c’est qu’elle lui promette de ne plus sortir du manoir pour aller aux fêtes organisées par le Night World. Comme d’habitude, il préférait ignorer la colère qui montait en lui en se souvenant des dites fêtes qui auraient pu coûter la vie à la médium. « Je n’ai jamais eu d’accident. » se vantait-il prétendument offusqué qu’elle puisse imaginer qu’une simple distraction puisse le pousser à une faute de conduite. « Je ne suis pas certain d’être satisfait quant à ta promesse, que tu souhaites faire attention ne servira à rien si tu te rends à des fêtes du Night World. Tu aurais déjà pu servir d’encas à des vampires, ou des loups, bien que dans ce cas de figure te serais sans doute déchiquetée avant d’avoir la chance de rendre l’âme. Te retrouver sur le chemin d’une sorcière aussi puissante que Céleste aurait tout aussi bien pu mal tourner. » S’il restait assez froid dans ses dires, ce n’est pas pour rien. Il faut que Laëtitia comprenne bien que les horreurs qu’elle a bien pu voir faire le Mikaelson sont choses normales dans le Night World et qu’elle aurait déjà pu mourir d’atroces façons. Même si elle doit s’en rendre compte, ça ne fait pas de mal de le lui rappeler.

Kol se contenta d’acquiser aux dires de Laëtitia, oui, il serait bien capable de lui faire assister à la torture d’un pauvre bougre pour lui passer l’envie de poser trop de questions. Ce n’est pas qu’elle devait rester ignorante, au fond, la médium est loin d’être stupide et doit bien se douter que de nombreuses personnes souhaiteraient voir Kol disparaître, ainsi que l’entièreté du clan Mikaelson. Mais nul besoin de préciser qui, quoi ou comment. Depuis la mort de Finn, et sans doute n’est-ce pas la meilleur chose à laquelle penser en étant au volant, ses mains se resserrant quelque peu sur ce dernier, les vampires s’étaient rendu compte de ce qui arrivait aux descendances vampiriques d’un originel si ce dernier mourrait par le biais d’un pieu du chêne blanc. C’est étonnant comment certain viennent alors vous trouver pour vous faire comprendre qu’en cas de besoin, ils existent et peuvent vous servir de bouclier. Kol, de nature paranoïaque, craignait que cela pousse certains à chercher par d’autres moyens comment se débarrasser des Mikaelson tout en s’assurant qu’on ne les tue pas. Au moins, Klaus ne peut pas être enfermé dans un cercueil, dague en plein cœur. Bien qu’il serait bien capable d’y laisser le reste. Ce qui fit qu’aux paroles de Laëtitia, l’originel lui prit un court instant la main pour y déposer un baiser, ce n’est pas comme s’il allait causer un accident une main au volant. « Tu es mortelle, si tu n’avais pas peur du danger je m’en inquiéterais d’avantage, tu serais capable de te jeter dans la gueule du loup sans te poser de question. » Et puis, même s’il détestait l’avouer, il reprit. « Il y avait des choses dont j’avais peur étant mortel, ce n’est pas comme si j’ai toujours eu la certitude d’être immortel et de pouvoir tout survivre, il n’y a rien de mal à ça. » Sans parler du fait que même en étant un vampire, certaines choses pouvaient encore vous faire peur, comme l’idée d’une destruction définitive ou encore finir pour le reste des temps enfermé dans un cercueil.

L’adoption de la médium restait un sujet délicat et empreint de questionnement. Et si Angèle n’avait eu que de la chance, ne se doutant que plus tard que l’enfant qu’elle avait trouvé n’était pas un humain comme les autres ? Et si elle avait elle-même été une sorcière, Kol étant bien loin du compte ne se doutant pas une seconde qu’Angèle était un vampire bien vivant à cette heure-ci.  « Si tu ne nous avais pas dit où trouver Hayley, elle serais morte à l’heure qu’il est. Hope aussi d’ailleurs. » Et ne fusse que pour cette simple raison, Klaus avait tout intérêt à ne jamais toucher à Laëtitia. Sans les informations qu’elle leur avait donné, ils n’auraient pas tous pu se retrouver à l’église pour combattre les sorcières et sauver la mère et l’enfant. Bien que Kol ne s’y était rendu que pour sauver l’enfant. La mère, peu lui importe bien si elle vit ou meurt, il n’a pas exactement une bonne image de ces dernières et ne voit pas non plus l’intérêt de l’avoir dans les parages, Bekah serait plus qu’heureuse de jouer la tante omniprésente. En fin de compte, seul ceux ayant du sang des Mikaelson dans les veines en valaient la peine. Et Laëtitia. Nous revoilà au point le plus important.

La jeune femme ne lui dit rien après qu’il ait prononcé ces quelques mots qui lui semblaient bien étrange, une telle déclaration ressemblait vaguement aux paroles d’un personnage de roman à l’eau de rose. Le Mikaelson était plus doué pour les menaces, c’est sûr, plus à l’aise aussi en les prononçant. Ils reprirent cependant leur route, Kol prêtant peu attention aux boutiques, son regard cherchant à localiser le moindre danger tout en restant assez discret en le faisant. Sauf le sorcier qui n’en dirait rien, il ne semblait pas repérer grand monde du Night World. L’avantage de ce quartier et d’une balade matinale, semble-t-il. Ses pensées le distrayant un instant, il posa rapidement son regard sur la médium quand cette dernière s’éloigna soudainement, s’engouffrant dans une boutique qu’elle devait sans doute trouver à son goût. Suivant la jeune femme, il remarqua la vendeuse qui semblait déjà prête à se jeter sur sa clientèle pour être sûre de vendre quelque chose. L’originel semble enfin se souvenir qu’il déteste le shopping pur cette unique raison, les vendeurs bien trop insistants qui poussent au meurtre. Suivant alors la médium, cette dernière semble s’intéresser aux éventails avant de se diriger vers lui. Parlant à voix basse pour que la  vendeuse ne suive sans doute pas la conversation. Le Mikaelson l’observe, amusé par ses paroles en se rappelant le langage des éventails, qui a changé au fil des siècles pour être oublié. Il avait toujours trouvé ça amusant bien qu’une perte de temps, là où les mots pouvaient se prouver plus facile à comprendre. « C’est plus au moins ça. » Lui dit-il avant de prendre l’éventail. « Bien que ton dernier geste signifie en fait que tu m’appartiens pour la vie. » Son ton se veut malicieux mais amusé, car au fond c’est la simple réalité. La présence de l’autre humaine l’énerve cependant déjà. Trainant un peu à l’entrée du magasin alors que Laëtitia se décide à essayer une robe, il entend la vendeuse dire à la médium qu’elle n’a qu’à lui faire signe si elle a besoin d’aide. Se dirigeant vers les cabines, il donne l’éventail à l’humaine sans lui lancer un autre regard, cette dernière lui offrant pourtant son plus beau sourire. S’appuyant d’une épaule contre le coté de la cabine, il remarque bien que la distance n’est pas suffisante pour que la vendeuse n’entende pas ses prochains mots. Ce qui au vue du regard qu’elle lui lance ne semble que l’amuser d’avantage. « Je croyais que s’était moi qui t’aiderais avec le corsage ? » Kol qui se veut jouer au jeu des questions innocentes, c’est mal partit.
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MessageSujet: Re: If things were easy, they'd be boring [PV Laë ♥]   If things were easy, they'd be boring [PV Laë ♥] - Page 2 Icon_minitimeMar 22 Déc - 0:57

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Kol & Laë

Certaines personnes vivent des années ensemble sans connaître rien de l’autre, être surpris par ce qui pense être l’impensable. Lorsque Laëtitia posait son regard sur Kol, une petite voix lui disait que cette journée n’était pas une simple envie ou une simple réponse à un caprice muet de la jeune femme. Mais la médium se montrait toujours soucieuse et peu importe ce qu’envisageait l’originel, elle serait toujours auprès de lui et pour lui, envers et contre tout. Comment pourrait-elle lui reprocher de faire quelque chose dans son dos alors que leur relation était tellement compliqué ? A tel point qu’elle n’avait pas vraiment de nom à proprement parlé. Ou peut-être protégée qui a le droit à un bonus… Les sentiments de Laëtitia étaient très clairs et compliqués à la fois, il était tellement dur de dire en face à un originel qu’on l’aime. Surtout lorsque l’on pense que ce sont justement ces mots qui nous le feront perdre… Elle-même était un mauvais exemple lorsqu’il fallait, soit disant, tout dire à l’être aimé. Pas sûr que Kol accueille avec le sourire le fait qu’à chaque fois qu’ils se prennent la tête et qu’elle a peur qu’il aille voir une autre femme, elle se fait la douce pour se mettre volontairement en danger. Pour quoi au juste ? Que Kol joue les super-héros ? C’était un vampire et comme il le lui avait rappelé, sa carte d’invitation pour la Louisiane n’avait jamais indiqué qu’il l’aimait, qu’il n’aurait de relations intimes qu’avec elle… Ou même qu’il ne la remplacerait jamais. C’était avec ce genre de pensées qu’elle préférait laisser l’originel tranquille, plutôt que lui demander de façon indiscrète s’il y avait un sens caché à cette sortie. Elle était avec lui, c’était le principal.

Faisant la moue, elle coinça sa langue entre ses dents, jalouse soudainement d’entendre parler de plusieurs sorcières. Elle se retint de poser une question qui l’énerverait sans aucun doute par la réponse. Les as-tu choisis pour leur beauté ou pour leurs talents ? Aucune des deux réponses ne serait bien prise par la blonde. Au lieu de continuer à faire la tête, craignant que Kol le remarque et soit à son tour de mauvaise humeur, elle affirma avec un petit sourire : « Tu peux toujours tenter, mais alors je mourrai de faim… Sauf si tu as envie de faire les courses ! Mais si je ne peux pas sortir, je serai comme un oiseau en cage. Ou je me prendrais pour une taupe, je tenterai de creuser dans le sol. Je me ferai un tunnel pour sortir. » Élargissant son sourire, elle savait que c’était plus ou moins de la provocation, mais c’était presque une seconde nature chez elle. Pivotant sa tête vers lui, elle comprit que sans le vouloir, elle l’avait vexé sur sa conduite. « Je n’en doute pas une seconde, tu es parfait. » Répondit-elle parfaitement sérieuse. Après tout, il était parfait à ses yeux. Elle se mordit la lèvre et lança avec le même ton fier que Kol. « Je n’ai jamais d’accident depuis que c’est toi qui conduit. » Non, elle ne parlerait pas de ses accidents de voiture… Surtout pas celui où on avait dû l’amener à l’hôpital après avoir fait plusieurs tonneaux. Au moment même où l’originel évoqua les loups, Laëtitia devint blême et tourna son regard vers la vitre. « S’il te plaît, ne parle pas des loups… » Elle ne souhaitait pas forcément l’évoquer, mais le rêve prémonitoire le plus terrifiant qu’elle ait fait était bien à cause des loups. En réalité, Laëtitia ignorait si c’était des hybrides ou vraiment de simples loups. Mais deux d'entre eux se battaient pour la déchiqueter, alors non, vraiment, elle n’avait pas envie d’entendre parler des loups. A vrai dire, elle ignorait même si elle en avait parlé à Kol, si elle s’était contentée de pleurer en boule dans son lit ou si elle l’avait rejoint dans le salon sans lui dire un mot. Etre médium était à la fois un avantage et un sacré fardeau. « Très bien… Je te promets de ne plus jamais me rendre à une fête du Night World sans t’en avoir parlé avant. » Sa voix semblait perdue, un peu comme une enfant qui se faisait réprimander, mais c’était seulement l’évocation des loups qui l’avait refroidit sur le moment. Parce que face à des loups, même si son rêve se réalisait, elle n’appellerait sûrement pas Kol. Même si elle avait l’occasion de prendre son portable. Il avait beau être un originel, elle ne voulait pas qu’il se fasse mordre. Un soupir lui échappa, lourd de sens, elle n’aimait pas qu’on lui rappelle à quel point elle risquait sa vie, même si c’était effectivement le cas, Laëtitia fonctionnait un peu trop à l’adrénaline. Bien qu’elle l’avait mal pris… Il avait raison aussi sur un autre point. « On sait très bien comment j’ai commencé cette mauvaise habitude… Mais même avant cela, je n’étais quand même pas étrangère aux dangers du Night World. Si j’avais été de nature prudente, je n’aurai sans doute pas croisé ta route non plus. Je sais que ce n’est pas une excuse pour ma conduite… C’est juste que, chacun de nos choix définissent qui on est et pour l’instant, c’est plutôt positif de mon côté, non ? » La médium avait du mal à se comprendre elle-même, quelque part, elle donnait le bâton à Kol pour se faire battre quand elle se comportait de la sorte. Même quand tout allait bien entre eux, si elle voulait quelque chose et que c'était dangereux, qu’elle savait d’avance la réponse de l’originel, elle s’y rendait en douce. Elle était nuisible avant tout envers elle-même et peut-être à Kol s’il tenait vraiment à elle.

Déglutissant, elle n’était pas effrayée pour autant. C’était même elle qui, au bout de plusieurs mois à être proche de Kol, lui avait demandé lors d’un voyage si elle pouvait rester avec lui pendant qu’il allait se nourrir. Mais elle se doutait bien qu’au fond, amour ou simple affection de sa part, Kol n’avait pas dû lui montrer l’étendue de ses jeux. Laëtitia avait avant tout peur pour l’originel, elle se fichait bien de sa propre vie et l’avait montré sans doute trop de fois au goût de Kol. Elle aurait aimé en savoir plus sur ses ennemis pour peut-être se focaliser sur eux et rêver d’eux, savoir où ils se trouvent, ce qu’ils font. « Tu sais que tu pourrais m’utiliser, n’est-ce pas ? Je sais que je n’ai pas beaucoup de pouvoirs mais… Je peux t’aider quand même. » La médium tourna de nouveau son visage vers le conducteur quand ce dernier lui prit la main et elle se mit à rougir légèrement quand il lui déposa un baiser sur le dos de la main. C’était ce genre de choses qu’elle aimait, ce genre de tout petit geste qui venait de lui, de temps en temps et qui les rendait encore plus magiques et inattendus. Bien que ce fût elle qui avait lancé le sujet pour sceller la promesse qu’elle lui avait faite plus tôt. « Merci… » Répondit-elle du fond du cœur quand il lui expliqua que c’était normal d’avoir peur. « C’est seulement que j’ai peur de perdre ton regard, celui qui me montre que tu m’apprécies et j’ai peur qu’en me montrant plus humaine que je ne le voudrais, tu finisses par te dire que je suis finalement bien banale… » Elle avait énormément évolué auprès de Kol après leur première rencontre et sans doute qu’une part de Laëtitia craignait finalement et curieusement, devenir plus humaine auprès du vampire. Elle ne comptait plus que sur elle-même, elle comptait aussi sur lui, elle avait des sentiments, elle était prête à donner sa vie pour lui. N’étais-ce pas des sentiments humains ?

Mordillant sa lèvre, portant une main sous son menton, Laëtitia ne pouvait qu’admettre que l’originel avait raison. Elle se sentait parfaitement inutile, mais elle avait pu au moins servir pour cela. La petite médium avait fini par s’attacher à Hayley et bien qu’elle disait toujours qu’elle n’aimait pas les enfants, elle s’entendait très bien avec  ces derniers quand elle passait des moments avec eux. « C’est vrai… Tu as raison, je t’ai au moins donné une bonne raison ce jour-là de ne pas m’avoir tué la première fois que l’on s’est rencontré. » Affirma-t-elle avec un petit sourire pour masquer une pointe de tristesse. Kol avait une famille et elle en avait sauvé indirectement deux membres. Mais elle ne voulait pas empiéter sur celle-ci. C’était sa famille et le fait qu’elle n’en avait plus ne devait être que son fardeau, pas celui de Kol. Alors elle n’osa pas lui dire qu’elle aurait aimé voir la petite, la nièce de Kol. Laëtitia serait totalement illégitime dans ce rôle et elle le comprenait très bien. Quelque part, cela lui arrivait de souffrir de cet entre-deux, mais c’était sa relation à elle et Kol et elle ne la changerait pour rien au monde. Parce que dans ce lien qui semblait fragile, il était pourtant inébranlable et cela rassurait Laëtitia quelque part, savoir que cette relation était comme acquise. Elle avait peur que demander plus lui fasse perdre Kol ou que ce ne soit plus comme maintenant. Ou alors, inconsciemment, elle aimerait qu’ils soient ensemble avec encore quelques disputes, parce qu’ils avaient quand même deux personnalités fortes et qui ont du mal avec les règlements…

Bien qu’elle ne pouvait entendre les pensées de l’originel, elle n’aurait pu qu’approuver le fait que le ou la vendeuse vous saute dessus donnait des envies de meurtre… Laëtitia avait déjà du mal avec les humains, mais avec les humains commerçants, c’était encore pire. C’était un petit peu comme si un oiseau pensait que vous étiez une graine et n'arrêtait pas de vous pincer avec son bec. Alors qu’elle s’était jetée toute seule sur un terrain à risques, elle rougissait presque de honte en comprenant entre les lignes qu’elle s’était trompée pour l’éventail. Malgré tout, elle laissa Kol le lui reprendre sans un mot, se pinçant seulement les lèvres. Ses joues en feu, elle passa discrètement le bout de sa langue rose sur sa lèvre inférieur avant de se mordiller la lèvre. « Seulement pour la vie ?... » Questionna-t-elle encore dans un murmure avant de se dérober à lui, ne souhaitant peut-être pas avoir une réponse qui, au fond, la préoccupait. Ayant plus ou moins un coup de cœur pour une robe en particulier, elle réussit à se sortir sa propre question qu’elle avait en tête. Une fois dans les cabines, alors qu’elle retirait son haut et se débarrassait de ses chaussures, elle entendait des bruits de pas sans y prêter grande attention. Alors qu’elle descendait son pantalon jusqu’à ses chevilles, la voix de Kol la surprit et elle ne put s’empêcher de glousser à sa question. Elle posa son pantalon sur le tabouret et passa une partie de son visage à travers le rideau. « Tu es jaloux de la vendeuse ? Je veux bien que ce soit toi, mais peut-être que la vendeuse ne voudra pas te céder la place… » Lança-t-elle guillerette. Elle fronça faussement les sourcils. « Ne regarde pas dans ma direction, je suis en sous-vêtements… »









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